Anastrepha obliqua
Mouche antillaise des fruits
Cultures sensibles : agrumes, mangue
Généralité
Elle est présente aux Antilles et en Amérique du Sud.
Zones de production affectées:
Guyane | Guadeloupe |
Martinique |
Protection
Méthodes préventives :
- Développement d'une couverture végétale permanente au sol, qui permet de limiter le cycle de développement des mouches et augmente la prédation des fourmis ou araignées. Semer des plantes à fleurs.
- Éviter les traitements de pesticides qui sont défavorables à la faune utile.
Le contrôle biologique est assuré dans la plupart des cas grâce à de nombreux auxiliaires :
- des prédateurs : des fourmis (Solenopsis geminata ...), des araignées (Oxyopes dumontii ...), le caméléon
- des parasitoïdes : des micro-guêpes du genre Fopius (Fopius arisanus ...)
Méthodes curatives :
- Collecter et détruire les fruits piqués et qui sont tombés au sol. Chaque fruit peut générer des centaines de mouches d’une nouvelle génération.
- La technique la plus efficace est de placer les fruits piqués dans un «augmentorium » placé dans le verger (figure 2). L’augmentorium est doté d'une fenêtre obturée avec une toile dont la maille (~2mm) empêche la sortie des mouches qui éclosent mais permet la sortie des insectes parasitoïdes, qui régulent les populations de mouches dans le verger voisin. A défaut d’augmentorium, on peut utiliser un fût, ou une poubelle, pourvus d’un filet fixé sur le couvercle.
- Lorsque la réglementation le permet (ephy) utiliser un attractif alimentaire. Le produit est épandu par tâche une à 2 fois par semaine pendant la période de floraison et de fructification, elles se concentrent sur le produit et s'empoisonnent en consommant l'insecticide contenu à très faible dose.
Source :
Guide de reconnaissance des mouches des fruits et des légumes à la Réunion. Application de la protection agroécologique. Franck Antoine, Deguine Jean-Philippe, Vincenot Didier. 2017. Saint-Denis : CIRAD-Chambre d'Agriculture de la Réunion, 30 p. ISBN 978-2-87614-725-6