Pseudaonidia trilobitiformis
Cultures sensibles : Agrumes, Mangues, Passiflore, Avocatier
Généralité
Pseudaonidia trilobitiformis est une cochenille très polyphage. Ses larves mobiles se fixent sur les feuilles et plus rarement sur les fruits. Elle est originaire d'Asie du Sud (Williams et Watson, 1988), mais s'est considérablement répandue.
A la Réunion, cette espèce est la diaspine la plus nuisible sur la majorité des variétés d'agrumes.
Zones de production affectées:
Guyane | Guadeloupe |
Martinique | Nouvelle-Calédonie |
Mayotte | Réunion |
Organes affectés :
Feuilles | Fruits |
Symptômes
Dégâts :
- Feuilles : fumagine sur les feuilles, dépôt noirâtre ayant l'aspect de la suie.
- Feuilles : elles s'installent souvent à proximité des nervures, le bouclier de la femelle est semi-circulaire de 2,5 à 3 mm de diamètre, en forme de dôme, de couleur brune jaunâtre.
- Fruit : présence de boucliers, seulement en cas de forte infestation.
Signes :
Examinez les feuilles des plantes hôtes à la recherche de boucliers.
Confusions possibles :
Biologie
Cycle de développement :
Le corps de la femelle sans bouclier est rouge vin. Le mâle est blanc, ovale, et de 1,8 mm de long.
Facteurs de propagation de la maladie :
Les rampants constituent le principal stade de dispersion et se déplacent vers de nouvelles zones de la plante ou sont dispersés par le vent ou le contact avec les animaux. La dispersion des adultes et des oeufs se fait par le transport par l'homme de matériel végétal infesté.
Protection
Méthodes préventives :
- Conserver les haies pour permettre aux auxiliaires d’avoir un abri.
Le contrôle biologique est assuré dans la plupart des cas grâce à de nombreux auxiliaires :
- Trois parasitoïdes à la Réunion : Aphytis holoxanthus, Habrolepis rouxi et surtout Encarsia citrina.
- Divers prédateurs (Coccinellidae : C. nigritus, L. lophantae ; larves de Chrysopidae : Mallada boninensis) s'attaquent également aux différents stades.
Méthodes curatives :
- Si nécessaire pour la lutte chimique se référer à e-phy pour les usages.