Ostrinia nubilalis
Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts
Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts
- Description du ravageur :
L'adulte mesure 2 à 3 cm d'envergure. Les ailes antérieures larges et fines sont jaune pâle avec de fines stries brunes, dentelées et transversales chez la femelle (figure 1). Elles sont plus foncées chez le mâle,ocre à brun foncé (figure 2). Au repos, les derniers segments abdominaux du mâle dépassent le bord des ailes repliées.
Les oeufs sont regroupés en ooplaques d'une vingtaine d'oeufs déposées à la face inférieure des feuilles (figure 3). La larve mesure 2 cm à son complet développement. Elle est gris jaunâtre et présente sur chaque segment 6 plaques portant chacune une soie (figure 4).
Les oeufs sont regroupés en ooplaques d'une vingtaine d'oeufs déposées à la face inférieure des feuilles (figure 3). La larve mesure 2 cm à son complet développement. Elle est gris jaunâtre et présente sur chaque segment 6 plaques portant chacune une soie (figure 4).
- Les dégâts sur les cultures :
Les larves pénètrent à l'intérieur du cornet des feuilles du maïs et s'installent à la base pour s'alimenter aux dépens des feuilles enroulées, lesquelles présentent plus tard des perforations caractéristiques. Elles s'installent ensuite sur la panicule mâle à l'intérieur du cornet. A la floraison, elles l'abandonnent pour pénétrer dans la tige au niveau de l'aisselle des feuilles. Elles y creusent des galeries ainsi que dans le pédoncule de l'épi et l'épi lui-même.
Les champs attaqués présentent parfois (surtout dans les régions méridionales) de nombreuses plantes dont la panicule mâle est cassée au niveau de la dernière feuille (figure 5). Les galeries forées dans la tige peuvent provoquer sa casse plus ou moins précoce et celles creusées dans le pédoncule peuvent provoquer la chute de l'épi femelle. En outre, et même sans dégâts apparents, la présence de la chenille entraîne un affaiblissement de la plante se traduisant par une diminution du poids unitaire du grain, les pertes de récolte pouvant atteindre 30%. On estime que le seuil de nuisibilité est atteint lorsque la population en culture de maïs-grain atteint une chenille par plante à la récolte.
La pyrale du maïs est de plus en plus maîtrisée par une lutte biologique utilisant les trichogrammes (figure 6). Il existe aussi d'autres parasitoïdes larvaires naturels parmi les diptères Tachinidae.
La pyrale du maïs est de plus en plus maîtrisée par une lutte biologique utilisant les trichogrammes (figure 6). Il existe aussi d'autres parasitoïdes larvaires naturels parmi les diptères Tachinidae.