Anomalies, altérations des racines
et/ou du collet et/ou de la portion de tige proche du sol
De nombreuses maladies affectant les melons sont responsables d'anomalies ou encore d'altérations des racines et/ou du collet et/ou de la portion de tige proche du sol. Aussi, de nombreux qualificatifs sont employés pour traduire ces perturbations de croissance que nous avons, pour simplifier, répartis en 3 catégories généralistes de symptômes :
- Jaunissement, brunissement, subérisation des racines et/ou du collet et/ou de la portion de tige proche du sol,
- Altérations diverses du collet et/ou de la portion de tige proche du sol,
- Anomalies diverses des racines, du collet et de la portion de tige proche du sol.
En présence de tels symptômes, les causes les plus diverses sont envisageables :
En présence de tels symptômes, les causes les plus diverses sont envisageables :
-
soit parasitaires :
- des champignons tels que : Fusarium oxysporum f. sp. melonis, Monosporascus cannoballus, Phomopsis sclerotioides, Pyrenochaeta lycopersici, Pyrenochaeta terrestris, Rhizoctonia solani, Serratia marcescens, Meloidogyne spp., Diaporthe melonis (Phomopsis cucurbitae), Didymella bryoniae, Macrophomina phaseolina, Oomycètes diverses.
- des nématodes ectoparasites divers (Pratylenchus spp., Rotylenchus reniformis, ...)
- des nématodes ectoparasites divers (Pratylenchus spp., Rotylenchus reniformis, ...)
-
soit non-parasitaires :
- phytotoxicités
Nous avons volontairement regroupé les altérations des racines, du collet et des parties basses de la tige dans le même chapitre ; les raisons en sont multiples :
- l'impossibilité de dissocier ces 3 parties de plante car bien souvent les champignons attaquant les racines (situation la plus fréquente) sont aussi capables de coloniser le collet et le bas de la tige. L'utilisateur confronté à un problème affectant ces parties de la plante devra les considérer comme une seule entité.
- la très grande difficulté du diagnostic des maladies affectant ces organes, en particulier sur les Cucurbitacées dont les systèmes racinaires sont particulièrement sensibles aux agressions aussi bien parasitaires que non parasitaires. Le diagnostic est ardu car la grande majorité des maladies y sévissant occasionnent pratiquement les mêmes symptômes. Les risques de confusion sont donc très nombreux et il n'est honnêtement pas possible d'avoir une approche de diagnostic aussi simple et structurée que celles envisagées dans les autres chapitres.
Dans ce contexte symptomatologique, le diagnostic est souvent délicat à réaliser.
Tout d'abord, il convient de récupérer le système racinaire soigneusement, éviter de l'arracher brutalement car les parties altérées, les plus fragiles (mais aussi les plus intéressantes pour effectuer le diagnostic) restent dans le sol. Ensuite, il est indispensable de bien le laver à l'eau afin de le débarrasser des particules de terre qui, fréquemment, masquent certains symptômes.
Maintenant, vous pouvez observer les racines, faites-le très attentivement et utilisez une loupe si vous le pouvez.
Si le collet et le bas de la tige sont affectés, observez aussi le système racinaire.
Si le collet et le bas de la tige sont affectés, observez aussi le système racinaire.