Lutte biologique
La lutte biologique permet de réguler les populations de chenilles de processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa) par l’implantation et l’enrichissement, au sein des sites infestés, de nichoirs spécifiques aux mésanges (figure 1). En effet, les mésanges sont des prédateurs naturels de la processionnaire du pin, et s’attaquent généralement aux chenilles de stades L4 et L5 (figures 2 et 3).
L’installation des nichoirs doit se faire généralement en début d’automne, avant la période de nidification des mésanges. Il est préconisé de mettre en place entre 8 et 20 nichoirs par hectare sur la zone « à protéger ». Ces nichoirs doivent être installés assez haut afin que les mésanges puissent s’y sentir en sécurité. De plus, ils doivent être laissés en place d’une année sur l’autre, même s’il est indispensable de les nettoyer avant l’hiver chaque année en enlevant les nids anciens. Cette technique s’est fortement développée depuis 2009 car elle est considérée comme écologique.
Les avantages et inconvénients de cette méthode de lutte sont présentés dans la figure 4.