Risque pour l'homme et les animaux

 

Les problèmes sanitaires, liés aux soies urticantes de la processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa), commencent dès le troisième stade larvaire. Les soies urticantes sont libérées dans l'air par la chenille lorsque celle-ci se sent agressée. Ses soies urticantes sont aussi très présentes dans les nids d'hiver, même après plusieurs années, c'est pourquoi il est dangereux de manipuler des nids même vides.

 


Quatre types d'atteinte peuvent être observées : cutanée (figure 1), oculaire (figure 2), respiratoire et allergique. L'atteinte cutanée provoque des démangeaisons, voire un œdème, et peut mettre jusqu'à deux semaines à disparaître. Si les soies, telles des fléchettes (figure 3) ne sont pas enlevées rapidement de l'œil, elles peuvent entraîner de graves conséquences : glaucome, cataracte… Enfin, suite à l'inhalation de poils, une petite gêne respiratoire peut se faire sentir, ou même dans certains cas une crise d'asthme.

 


Certains animaux sont aussi exposés aux risques liés à la processionnaire du pin comme le chien (figure 4) et les chevaux. Le symptôme le plus souvent rapporté est la nécrose de la langue, qui peut parfois s'accompagner d'œdèmes des babines et de vomissements.

Dernière modification : 03/03/2014
  • Auteur :
  • J Martin (INRA)
PP_risque-bras
Figure 1
PP_risque-oeil
Figure 2
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Figure 3
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Figure 4