Scutigerella immaculata
Biologie du ravageur
Biologie du ravageur
- Hôtes du ravageur :
Les scutigerelles se nourrissent d'algues, de champignons, de mousses ; néanmoins, à certains moments, elles sont attirées par les graines et par les très jeunes racines.
Les dégâts sont fréquents dans les serres et les sols maraîchers (figure 1). En grande culture, les dégâts sont particulièrement sensibles sur des jeunes plantes mises en place en faible quantité comme la betterave, le maïs et la pomme de terre.
La scutigerelle peut se rencontrer en foyers relativement stables dans les sols cultivés dont la texture permet l'apparition de fissures, de micro-cavités, de galeries de vers de terre favorables à son déplacement. Bien adaptée à la vie dans les sols, la scutigerelle effectue des migrations verticales saisonnières ou journalières entre la surface et une profondeur de sol pouvant dépasser 50 cm. Les niveaux de population en sol cultivé peuvent être de l'ordre de 100 à 600 individus au m2.
- Cycle de développement :
Un maximum de pontes se situe au printemps, celles-ci se poursuivant néanmoins jusqu'à l'automne. En conditions favorables, les individus issus des pontes de printemps peuvent à leur tour pondre au début de l'automne.
L'adulte a une grande longévité, probablement plusieurs années, muant à intervalles plus ou moins réguliers. Entre chaque mue, il peut, ou non, se nourrir. Les populations printanières sont composées uniquement d'adultes.
La durée de développement de l'oeuf à l'adulte est relativement rapide pour un myriapode : 2 mois à 27°C, 6 mois à 5°C. L'activité de ponte ne paraît possible qu'au dessus de 10°C.