Aspidiotus nerii
Biologie du ravageur



- Les plantes hôtes :

Cette cochenille très polyphage s'attaque à l'olivier (Olea europea), aux agrumes (Citrus sp.), au prunier (Prunus sp.) ainsi qu'à des arbres, arbustes et plantes basses divers : acacia, caroubier (Ceratonia siliqua), mûrier (Morus sp.), lierre (Hedera helix), laurier-rose (Nerium oleander), palmier (Phoenix sp.), etc.


- Cycle de développement :

Typiquement, cette cochenille présente trois générations par an. En fait, il s'agit de trois vagues de sorties de larves mobiles, qu'on assimile à des générations successives. Sur la plante coexistent des individus de tous âges. L'hiver est passé plutôt à l'état de jeune femelle ou de larve âgée, mais aussi de larves plus jeunes, qui reprennent leur activité plus tard au printemps.

La 1ère génération commence en mars-avril et les mâles sont nombreux. Les larves mobiles se dirigent vers les zones ombragées de l'arbre, se fixant de préférence à la face inférieure des feuilles. Cette génération évolue en 8 à 9 semaines. Une 2ème génération prend la suite pendant une durée de temps équivalente. La 3ème commence en septembre-octobre ; elle se maintiendra pendant 6 mois, jusqu'au delà de l'hiver.

Adulte, la reproduction est bi-sexuée ou parthénogénétique. La femelle pond en 5 à 12 jours environ 150 oeufs jaunes. Sa ponte journalière est comprise entre 4 et 30 unités. Ensuite, de la larve nouveau-née, mobile, à la mue imaginale, il s'écoule en moyenne 40 à 50 jours.
 
aspidiotus-nerii-femelle
Figure 1