Aonidiella aurantii
Biologie du ravageur




- Les plantes hôtes :

Espèce polyphage, on observe cette cochenille en Italie sur les agrumes (figure 1), l'amandier, la vigne, le poirier, le prunier, le jujubier (Zizyphus sp.), le caroubier (Ceratonia sp.) et le rosier (Rosa sp.).


- Cycle de développement :

Il est très difficile de distinguer les générations, qui se superposent largement. Dans des conditions climatiques favorables, l'espèce présente quatre générations par an. L'hiver est passé sous forme d'individus de tous les stades. On peut trouver des femelles vivipares en activité depuis la fin d'avril jusqu'à la première décade de janvier ; il y a des larves mobiles pendant toute cette période.

Les larves fixées de 1er stade se rencontrent toute l'année également, sauf en avril ; les larves de 2ème stade et les jeunes femelles sont donc présentes toute l'année.

Les femelles émettent une phéromone qui attire les mâles, qui apparaissent l'après-midi. Bien qu'ils ne vivent qu'une journée, les mâles peuvent se déplacer d'environ 100 m contre le vent. Les femelles sont vivipares car l'éclosion des oeufs a lieu juste avant la ponte. En une dizaine de jours, la femelle donne naissance à 60 à 150 larves.

Les larves, après une brève phase de torpeur (2 à 4 heures), quittent le bouclier maternel et se dispersent sur l'arbre-hôte, s'installant sur les tiges de préférence, ainsi que sur les feuilles et sur les fruits (figure 1). Un jour plus tard, la plupart sont fixées. La mue imaginale survient normalement 4 à 6 semaines après la naissance.

Pendant la saison froide, les cochenilles colonisent plutôt les parties les plus ensoleillées de la frondaison, en été, les zones plus ombragées. En conditions de temps chaud et sec uniforme la reproduction est meilleure. En été, La chaleur, associée à une humidité relative même faible, provoque une mortalité considérable des larves nouvelle-nées sous le bouclier maternel.

 
Dernière modification : 07/11/2013
Aonidiella_aurantii-4
Figure 1