- Description du ravageur :

La femelle d'été (protogyne, figure 1) a un corps fusiforme (0,15 à 0,16 mm x 50 µm) de couleur roux à blanchâtre. Elle possède 2 paires de pattes semblables, un bouclier triangulaire avec un petit lobule surmontant la base du rostre ; les lignes médiane, admédianes et submédianes sont bien marquées. Les soies dorsales sont petites, orientées vers la ligne médiane et implantées en avant de la bordure postérieure du bouclier. L'empodium est à 5 raies, sur les 2 paires de pattes. Sur l'opisthosome, on distingue environ 50 tergites et 60 sternites microtuberculés. La jonction entre tergites et sternites définit 2 lignes longitudinales latérales. Le plaque génitale est avec 8 à 10 marques longitudinales.

L'oeuf est blanc, allongé et long de 0,04 mm.

La protonymphe est blanche, vermiforme et munie de 2 paires de pattes. L'opisthosome est marqué d'environ 50 anneaux ponctués. La deutonymphe est munie de 2 paires de pattes également et de 15 anneaux ponctués.


- Dégâts sur les cultures :

Les dégâts, plus ou moins importants selon la densité de population du ravageur, consistent en des lésions nécrotiques à la face inférieure des écailles des bourgeons suivi d'un avortement de celui-ci peu après le débourrement, dû à la prise de nourriture de l'acarien. On observe l'arrêt du développement des pousses à 5-6 feuilles, et fréquemment, leur mort (du fait des lésions de leur partie basale). L'avortement des fleurs peut-être aussi observé.

Sur le feuillage, on peut avoir un brunissement et un aspect rouillé des feuilles, provoqués par les ponctions opérées par les acariens (figures 2 et 3). Ensuite il y a déformation des feuilles suivie de leur chute et l'apparition de balais de sorcière, par suite du raccourcissement des entre-noeuds et du développement de pousses supplémentaires après la mort du bourgeon principal.