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Principaux symptômes



Tous les organes aériens des cucurbitacées peuvent manifester des symptômes de nuile grise causée par Cladosporium cucumerinum, même à un stade juvénile en pépinière (figure 1). Les symptômes observés sur les espèces  de cette famille botanique sont souvent assez comparables, et on pourrait leur attribuer les descriptions génériques suivantes :

Des petites lésions humides apparaissent sur les feuilles souvent les plus jeunes. Ces lésions s'étendent progressivement pour former des taches plus ou moins circulaires, brunissant et se nécrosant en vieillissant. Elles peuvent prendre parfois une teinte grisâtre et être auréolées d'un halo jaune plus ou moins large. Les tissus affectés peuvent se détacher et tomber, conférant à la partie interne des taches un aspect plus ou moins étoilé, et au feuilles une apparence criblée. Notons que les lésions humides s'initient parfois à partir de nervures qui brunissent localement. Sur feuilles de melon (figures 2 à 7), des taches brunes, petites et nécrotiques apparaissent. Elles peuvent être également grisâtres, brunes en périphérie, parfois anguleuses, entourées d'un halo jaune. Des nécroses nervaires brunes se forment également.

Sur les tiges et les pétioles, des lésions allongées se développent. Elles sont aussi humides dans un premier temps et brunissent progressivement. Leur taille fluctue en fonction des espèces et des conditions climatiques. Notons qu'une substance visqueuse perle parfois des tissus infectés. Sur les tiges de melon (figures 8 et 10), on observe des petits chancres déprimés beiges, en forme de « lèvre ». Avec le temps, ces chancres deviennent elliptiques, marron clair, et un duvet vert sombre les recouvre dans leur partie centrale.
Lors de conditions très favorables, les apex des plantes peuvent être plus ou moins détruits et dépérir (figures 11 et 12).

C'est sur les fruits que la cladosporiose est la plus dommageable. Des petites taches chancreuses, graisseuses et concaves, passant souvent inaperçues, se développent dans un premier temps sur les jeunes fruits qui sont particulièrement sensibles. Elles s'étendent par la suite, confluent parfois, et prennent une forme circulaires à allongées et une teinte plutôt claire. Des exsudats gommeux brunissant progressivement perlent localement. Soulignons que ces taches sont  initialement anodines sur les jeunes fruits des Cucurbitacées  ; au fur et à mesure du développement,  elles ont des répercussions très importantes sur leur forme notamment. En effet, leur extension et la mise en place localement de tissus cicatriciels liégeux en relief entraînent parfois des éclatements, des déformations importantes, rendant les fruits non commercialisables.
Sur melon (figures 13 à 21), les taches, petites et huileuses dans un premier temps sur jeunes melons, s'étendent, s'allongent, et subérisent localement. Des fructifications du C. cucumerinum se forment au centre des taches et leur confèrent une coloration vert sombre à noire.

Un feutrage conidien gris à vert sombre et plus ou moins dense couvre les tissus malades de tous les organes attaqués. Il est particulièrement visible sur les lésions sur tiges (figures 10 et 12) et sur fruits (figures 16, 17, 19, 21).

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FIG1
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FIG2
Clado18
FIG3
Clado5
FIG4
Clado12
FIG5
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FIG6
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FIG7
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FIG8
Clado10
FIG9
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FIG10
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FIG11
Clado16
FIG12
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FIG13
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FIG14
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FIG15
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FIG16
Clado15
FIG17
Clado13
FIG18
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FIG19
Clado20
FIG20
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FIG21