Fumagine
De nombreux insectes, notamment les pucerons, les aleurodes et les cochenilles, doivent prélever de grandes quantités de sève afin de satisfaire leurs besoins en protéines. Cela les oblige à rejeter le sucre en excès — en grandes quantités — sous la forme de miellat. Celui-ci souille alors la surface des parties du limbe colonisées par ces insectes.
Ce miellat sucré est une véritable aubaine pour plusieurs champignons du phylloplan de la tomate qui l’utilisent pour se nourrir, et qui sont à l’origine de la fumagine (sooty mold). En effet, leur développement conduit à l’apparition progressive d’une à plusieurs moisissures sur le limbe qui présentent des teintes variables en fonction des espèces fongiques (Alternaria spp., Cladosporium spp., Capnodium sp., Penicillium sp., etc., voir photos 283 à 286). Cette fumagine est dommageable car elle perturbe plus ou moins la photosynthèse des plantes. Seule la maîtrise des populations de ravageurs permet d’y remédier.
Il y a un tableau des principaux virus transmissibles par les insectes parasitant la tomate (page 207).
Ce miellat sucré est une véritable aubaine pour plusieurs champignons du phylloplan de la tomate qui l’utilisent pour se nourrir, et qui sont à l’origine de la fumagine (sooty mold). En effet, leur développement conduit à l’apparition progressive d’une à plusieurs moisissures sur le limbe qui présentent des teintes variables en fonction des espèces fongiques (Alternaria spp., Cladosporium spp., Capnodium sp., Penicillium sp., etc., voir photos 283 à 286). Cette fumagine est dommageable car elle perturbe plus ou moins la photosynthèse des plantes. Seule la maîtrise des populations de ravageurs permet d’y remédier.
Il y a un tableau des principaux virus transmissibles par les insectes parasitant la tomate (page 207).